Saviez-vous que le budget de l’armée belge est supérieur à celui de la justice ?

Que le montant investi dans le renouvèlement de la flotte de chasseurs bombardiers représente cinq fois le déficit de la sécurité sociale ?

Qu’en cas de conflit nucléaire entre l’OTAN et une puissance étrangère, c’est à l’armée belge que reviendrait la tâche de larguer les bombes atomiques stockées dans la base militaire de Kleine-Brogel ?

Probablement pas. Et pour cause : malgré les enjeux éminemment politiques que revêtent les questions de sécurité et de défense, celles-ci font objet en Belgique d’un consensus mou, que les alternances de pouvoir n’ébrèchent que de manière cosmétique. A de rares exceptions près, elles sont de fait largement absentes du débat public, en dépit des montants considérables en jeu, et des implications parfois majeures que peuvent avoir nos interventions extérieures sur l’équilibre – ou la déstabilisation – du monde.

Dans le cadre de la campagne pour le scrutin du 26 mai, Attac Bruxelles, la Coordination Nationale pour la Paix et la Démocratie (CNAPD) et le Cercle du Libre Examen de l’ULB vous proposent de confronter les programmes et les visions des principaux partis politiques démocratiques en la matière.

Avec :

– Marc Botenga (PTB)
– Christophe Lacroix (PS)
– Guillaume Defossé (Ecolo)
– Myrna Nabhan (Défi)
– Georges Dallemagne (cdH)
– Damien Thierry (MR)